Après une plongée dans l’univers de l’Omega Seamaster, partons maintenant pour un voyage en orbite autour de la lune avec aujourd’hui la version « mini » de la Speedmaster ; la non moins connue FIRST OMEGA IN SPACE.
Ce modèle est une ré édition de la montre originale de 1962 du nom de Speedmaster CK2998. C’est à cette date qu’une montre Omega fit son premier vol dans les étoiles au poignet de l’astronaute Walter Schirra qui, précisons-le, avait acquis ce chronographe à titre personnel uniquement. Et, après plus de deux ans, la Nasa le certifia pour des missions habitées.
Cinquante années se sont passées depuis sa première édition et ce modèle sorti en 2012 n’a rien à envier à son ainée.
Il reprend d’ailleurs tous les codes de l’époque. Avis donc aux amoureux de la maison horlogère et de son histoire, vous ne serez vraiment pas déçus. Quoi que … cette version se raréfie depuis l’arrêt de sa production courant 2021. Mais vous devriez certainement pouvoir la trouver chez certains AD qui auraient encore du stock.
Dans tous les cas, cela ne m’empêchera pas de vous faire partager ma passion pour cette grande maison horlogère qu’est Omega ainsi que mon coup de cœur pour cette FIRST OMEGA IN SPACE.
SON BOITIER
Avec une taille de 39.7 mm, cette montre était pré destinée aux petits poignets comme le mien qui ne supportaient malheureusement pas la taille de boite de l’incontournable Moonwatch de 42 mm.
Il est en acier poli avec une alternance de brossé sur ses tranches. Précisons qu’il s’agit d’acier inoxydable 316L travaillé par Omega pour résister aux aléas du temps. Ses cornes sont légèrement recourbées pour épouser un maximum le poignet ; ces dernières restent fidèles au modèle d’origine avec une asymétrie bien prononcée.
Il est équipé d’une couronne qui arbore en son centre le symbole de la maison horlogère : le sigle Omega. Cette couronne n’étant pas vissée, son étanchéité est donc seulement de 5 bars (50 mètres). On remarque la présence des deux poussoirs polis, extrêmement discrets, à chacune de ses extrémités
Retournez-le et vous découvrirez un fond de boite vissé avec en relief le dessin d’un hippocampe ; encore une référence au modèle de 1962 où cette gravure était aussi présente. Cette date est d’ailleurs apparente sur ce fond accompagnée du nom du modèle ; encore un clin d’œil à son ancêtre 😉
On s’aperçoit aussi que cette édition est numérotée. Mais attention, numérotée ne veux pas dire limitée ; énormément de modèles ayant été écoulés.
Pour l’anecdote, j’avais hésité entre la Moonwatch et cette First.
Quels ont été les points forts qui ont fait pencher la balance pour la First plutôt que la Moonwatch ? Eh bien, tout d’abord, je trouvais que son boitier était beaucoup moins massif (en tout cas plus fin). Ensuite, j’ai préféré le style de ses poussoirs qui était quand même beaucoup plus discret que sur la « Moon ». Vous observerez que ces derniers ne sont pas « englobés » directement dans la boite ; ce qui allège considérablement son design.
Enfin, je trouvais qu’elle tombait particulièrement bien sur le poignet 😁
SON CADRAN
Il est d’un noir d’une profondeur indescriptible. Une plongée directe dans l’univers de cette SPEED.
Agrémenté par les 3 compteurs qu’on ne présente plus : petite seconde, graduation des 30 minutes ainsi que des 12 heures.
Ses index sont peints de couleur blanche ; ce qui tranche évidemment sur le cadran noir. La lisibilité est possible à la nuit tombée grâce à la matière luminescente appliquée.Vous en trouverez également une touche sur ses aiguilles en acier qui, notons-le, sont d’une finesse absolue. Ces dernières mêlent deux styles : Glaive et Alpha que je préfère d’ailleurs aux aiguilles de la Moonwatch ; beaucoup trop droites à mon goût.
Le symbole Omega a été, quant à lui, appliqué discrètement sur le haut du cadran.
Quant à sa lunette, elle est en acier de couleur noire avec une échelle de graduation tachymétrique.
Autre précision importante : son cadran ainsi que sa lunette restent fidèles à la version d’origine de 1962.
Le tout est surmonté par un verre saphir bombé permettant de protéger la belle des rayures.
En résumé, le visuel final de cette FIRST OMEGA IN SPACE est du plus bel effet.
Je trouve que tout a été fait pour que l’ensemble soit harmonieux.
Une touche retro ancrée dans la modernité.
QUANT A SON MOUVEMENT
Même s’il n’est pas visible (et
cela est bien dommage), vous y trouverez le calibre 1861 ; maintes fois
testé et approuvé chez Omega.
Mouvement maison bien sûr. Il s’agit d’une évolution du calibre 861. La différence me demanderez-vous ? Eh bien, ce calibre 861 a été entièrement rhodié (courant 1996) pour devenir ce mouvement Omega 1861.
A remontage manuel, il possède une réserve de marche de 48 heures qui, pour moi, est plutôt correcte
SON BRACELET
Il s’agit d’un modèle qui m’avait toujours attiré.
Après plusieurs essayages, il m’a donc paru logique et plus qu’évident de l’inclure à ma collection 😁
J’ai avant tout aimé cette association des codes du modèle des années 60 allié à la modernité des années 2000.
Il est bien dommage que la production soit terminée 😞 Je trouve que ce modèle méritait vraiment sa place dans la famille Omega.
De plus, avec son tarif affiché de 4700 Euros (en tout cas dernier tarif connu), elle restait d’un excellent rapport qualité / prix.
Une FIRST OMEGA IN SPACE que je ne pourrais vous décrire qu’avec conviction et passion.
Ce modèle est un incontournable de ma collection ; un « Must-Have » comme dirait certains.
Rendez-vous en boutique pour une plongée dans l’histoire de cette grande maison horlogère !
Spécificités :
Commentaires
Enregistrer un commentaire