PERRELET TURBINE TITANIUM 41

 

De retour des Geneva Watch Days, nous voulions absolument vous faire découvrir la nouvelle perle de la maison Perrelet. Une marque qui avait, pendant un temps, disparue des écrans radars et qui revient en force avec des modèles très sympas et en particulier notre coup de cœur : la toute nouvelle Turbine Titanium 41.

 


N’oublions pas qu’Abraham-Louis Perrelet créa la marque avec le mouvement à remontage automatique en 1777. Sept ans de dur labeur avant de mettre au grand jour son invention qui, encore aujourd’hui, fait partie intégrante de l’histoire de l’horlogerie.

Son petit-fils, Louis-Frédéric Perrelet, perpétua la tradition en présentant lors de l'exposition universelle de Paris en 1823, une pendule astronomique et fut alors nommé « horloger-mécanicien des rois de France ».

Ce bref historique pour vous montrer que la maison Perrelet existe depuis fort longtemps. Et pour revenir à des temps plus actuels, c’est en 1995 que la maison horlogère lança son calibre automatique à « double rotor ». Un grand pas en avant pour la marque qui, nous pouvions l’imaginer, développerait encore plus ce système. C’est d’ailleurs en 2009 que la TURBINE, modèle phare de la maison, fit son apparition. Le rotor traditionnel est couplé à un deuxième situé au centre du cadran sous la forme d'une hélice qui tourne sans fin selon le mouvement de votre poignet ; plus celui-ci est rapide, plus le rotor tourne rapidement. Une invention extraordinaire qui laissera place à une multitude de créations toujours aussi folles et bien conçues.

 


Mais revenons à l’essentiel : la Turbine Titanium 41

Comme son nom l’indique, le diamètre de la boite est de 41 mm, la taille parfaite ! Une première pour Perrelet qui n’avait pas produit de si petite taille sur sa « Turbine » depuis 2009. Une boite toute de noir vêtue : il n’y a donc pas de juste milieu, soit on aime, soit on passe son chemin. Il s’agit de titane recouvert d’un DLC noir. Le rendu est brillant au niveau de la lunette et brossé sur le haut et le bas du boitier. Parlons-en d’ailleurs de ce boitier : assez racé, voire anguleux. Il est creusé sur son pourtour laissant apparaitre des « sortes » de carrés. On apprécie aussi le parti prit de la maison d’inclure les cornes au boitier, ce qui donne une impression « réduite » lorsqu’elle est portée. Elle n’est pas très épaisse et trouvera parfaitement sa place sur la plupart des poignets. En résumé, elle devrait plaire au plus grand nombre d’entre vous !



Ce que nous avons aimé par-dessus tout, c’est l’assemblage du cadran avec ce rotor qui tourne et laisse apparaitre la couleur du sous-cadran avec élégance. De quoi vous faire tourner la tête 😊 Rien à redire sur le travail réalisé : la fluidité de cette turbine est assez bluffante.

Les couleurs des sous-cadrans vont des plus discrets noir et vert bouteille aux moins discrets orange, rouge, jaune et bleu. Vous vous en doutez, préférence pour la version bleue 😊




Vous trouverez des index en relief associés à de la matière luminescente : un mélange de bâtons et de chiffres arabes de couleur blanche pour une lisibilité optimale. Les aiguilles heure et minute sont droites avec un trait sur chacune d’entre-elles. Vous le verrez sur les photos, cela apparait comme une petite cassure qui sépare les aiguilles. Elles sont aussi remplies de Superluminova et entourées de noir. Quant à l’aiguille de la petite seconde, elle est fine, surmontée d’une sorte de rectangle quelque peu stylisé et assorti au coloris du sous-cadran. 




Une exception à noter : le modèle sous cadran noir possède des aiguilles entièrement noires (heures/minutes et petite seconde) et des index noirs cerclés de blanc. Pour une impression Full Black encore plus prononcée. On pourrait presque l’appeler la montre « fantôme ».

On observe que les secondes sont indiquées sur le pourtour de la lunette avec des chiffres affichés de 5 en 5. Cette turbine est surmontée d’un verre saphir traité anti-reflets ; à vos appareils donc !

 

Quel mouvement au cœur de cette petite bombe ?

Un calibre automatique « maison » nommé P-331-MH. Il permet une autonomie d’environ 42 heures, il est certifié COSC et également Chronofiable. Il embarque la technologie Incabloc. Pour les novices, il s’agit d’un système évitant les chocs sur le balancier. Il comporte 28800 alternances par heure et son étanchéité est de 10 bars (100 mètres).

On observe le travail minutieux de la platine qui est à la fois rhodiée et perlée. La masse oscillante est aussi travaillée impeccablement : ajourée et associée au logo ainsi qu’au nom de la maison. Bien évidemment, ce calibre est visible grâce à un fond saphir ouvert ; on apprécie d’ailleurs fortement 😊


@ Perrelet


Cette Turbine 41 est livrée sur bracelet caoutchouc de bonne facture qui est assorti au sous cadran. Le tout équipé d’une boucle en titane DLC noire.

Son prix est assez compétitif : 4750 Euros. Plus que raisonnable au vu de la qualité du modèle ainsi que des finitions.

 

Vous trouverez également le modèle dans sa version entièrement titane sur boucle déployante : la Turbine 41 Full titanium

Le boitier est ici entièrement poli contrairement au bracelet qui comporte un assemblage de poli / brossé : poli au niveau des maillons centraux et brossé sur le restant. Ici, moins de choix de couleur pour les sous-cadrans : noir / vert / bleu et rouge. on note aussi une différence avec l'aiguille de la petite seconde qui apparait de couleur rouge. Cette version titane est très typée « sport » contrairement à l’autre version qui rassemble, pour nous, les critères : élégant, chic, fun et sportif. Ici, nous sommes sur du titane grade 2, je vous conseille donc, si vous craignez les rayures, de partir sur la Turbine Titanium. Cette déclinaison est à un tarif à peine plus élevé de 4850 Euros.

 


En aparté, vous pourrez également retrouver des versions différentes dans des tailles plus imposantes comme la version Poker (édition limitée à 50 pièces) ou encore la version Erotic 😅 Tout un programme !

 

Perrelet est une belle « Re » découverte de ces Geneva Watch Days qui nous conforte dans l’idée que cette maison horlogère mérite amplement sa place dans le vaste monde de l’horlogerie. Nous ne doutons aucunement du succès de la Turbine 41 car, en plus d’être bien conçue et d’embarquer un mouvement maison, elle remporte également la touche de l’originalité : de plus en plus important dans ce milieu horloger où chacun et chacune d’entre nous cherche à se démarquer.

Vous l’aurez compris, ce modèle nous a convaincu et il est bien dommage que ces pépites ne soient pas sorties pour l’été au vu de certaines couleurs qui étaient de circonstance. D'ailleurs, à quand leur sortie ? En principe, à l'automne et on à vraiment hâte 😊 

On espère aussi voir arriver d'autres déclinaisons en taille 41 mm. Pourquoi pas une version poker 😉


Pour les trouver dès leur sortie : rendez-vous chez notre ami Fréret-Roy dans le 1er arrondissement Parisien pour les passer à votre poignet et vous faire une idée. Un accueil cordiale avec un passionné qui vous renseignera sur la marque et ses modèles.

Vous ne serez pas déçus !



Article Publié par Nath et Gégé

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