Lorsque nous parlons horlogerie, nous
pensons, le plus souvent, à des manufactures Suisses. Mais vous n’êtes
peut-être pas sans savoir qu’une maison horlogère française tire actuellement
son épingle du jeu. Pour celles et ceux qui ne l’aurait pas compris, nous
allons échanger aujourd’hui sur la marque PEQUIGNET qui fête cette année ses 50
ans. Et quoi de mieux pour fêter un anniversaire que marquer le coup avec la
sortie d’un modèle ! Celui-ci se nomme CONCORDE et reste bien ancré
dans la tradition française avec son nom rappelant la place mythique de Paris
mais aussi avec son design.
Un brin d’histoire ne nous fera pas de mal
La maison Pequignet fut donc créée en 1973 par Emile Pequignet. Nous pouvons être fiers car il s’agit d’une des seules manufactures horlogères française indépendante. Ses ateliers sont situés dans le Jura, plus précisément à Morteau. Pequignet est connue pour la création en 1984 de sa maille dite « Moorea » : pour reprendre les mots de la maison, il s’agit d’un « grain d’acier articulé avec le bracelet ». En 2004, Didier Leibundgut racheta la marque et lança la Manufacture de Haute horlogerie Française avec, en 2011, la sortie du non moins connu calibre royal. Et, deuxième Cocorico, nous avons là le premier mouvement maison français. Il fut alors décidé d’arborer le symbole du Lys pour rester dans la tradition française. La maison fut à nouveau rachetée en 2017 par d’anciens cadres qui souhaitaient garder cette manufacture française. Et c’est d’ailleurs un an plus tard que le calibre Royal manuel fit son apparition. Suivi, 3 ans plus tard, en 2021, par le calibre Initial. Dernier rachat en date courant 2021 par un fonds d’investissement familial soutenant les projets entreprenariaux. Un bref historique, mais n’oublions pas que la maison Pequignet est, si l’on peut dire, encore jeune.
Passons maintenant au lancement de leur
nouveau modèle CONCORDE
Une montre à la fois épurée, élégante et
raffinée. Beaucoup d’adjectifs pour qualifier ce modèle qui transpire la
tradition française.
Son boitier en acier allie un mélange de satiné et de poli. Il est très fin (9.25 mm) et sa forme mi arrondie / mi carrée lui confère un charme fou. Il se pose plus que parfaitement sur le poignet et, précisons-le, sur n’importe quel poignet 😊 Car l’avantage de cette Concorde est sa déclinaison en deux tailles : un 36 mm ainsi qu’un 40 mm.
L’atout charme de cette Concorde reste
bien évidemment son cadran
Ici nous avons une multitude de couleurs : six au total : Bleu Marine / Vert Impérial / Gris Anthracite / Argent / Or et Rose. Ce qui est déjà pas mal. Chaque cadran a été brossé avec minutie et fait apparaitre des reflets assez bluffant. La date s’affiche à trois heures dans une élégance absolue : discrétion assurée grâce au guichet du même coloris que le cadran. Les index, quant à eux, sont, pour la plupart, en acier polis avec un index doublé à midi.
Les aiguilles restent également dans le même
esprit : raffinement et élégance, elles sont ajourées avec à leur pointe
du Superluminova. Pour celles et ceux souhaitant se démarquer un peu plus :
deux cadrans sont déclinés avec des index et aiguilles en version dorés (cadran
Argent et Cadran Or). Il ne s’agit pas de mes préférés car ils restent un peu
trop sophistiqués mais il en faut pour tous les goûts. La marque apparait,
simple, dans le milieu du cadran. Le tout est surmonté d’un verre saphir.
Et pour affirmer son savoir faire à la
française, il était évident que cette Concorde devait renfermer un calibre
exceptionnel !
Pequignet a donc doté ce modèle de son
calibre Initial avec son système breveté de saut de date semi instantané. Vous
pourrez également modifier l’heure de votre toquante sans vous soucier de la
position des aiguilles. Un vrai plus car pas de risque de casser le mécanisme. Ce
mouvement « maison » est à remontage bi
directionnel. Il renferme 28800 alternances par heure, un stop seconde et, pour
parfaire le tout, sa masse oscillante a été sculptée tel une œuvre d’art.
Ajourée de manière somptueuse avec l’emblème bien français de la fleur de lys
trônant en son centre. Sa réserve de 65 heures est plus que raisonnable. En
résumé, un mouvement qualitatif de toute beauté que vous pourrez admirer grâce
à son fond saphir vissé permettant une étanchéité de 100 mètres (10 atm).
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@ Pequignet |
Le bracelet, ne l’oublions pas !
Il fait totalement corps avec le boitier.
Ici nous avons un bracelet dit « obélisque » inspiré du non moins célèbre
bracelet ayant fait les grandes heures de la marque avec son modèle Moorea. Un
mélange de poli brossé toujours dans un esprit de charme et d’élégance.
Personnellement pas très fan des bracelets dits « propriétaires », je
trouve qu’ici, cela lui va bien. Je m’imagine même moyennement ce modèle avec
un autre style de bracelet. Seul petit regret, sa boucle avec fermoir façon
papillon. Peut-être trop dans la simplicité.
Parlons enfin de leur tarif
Le prix est de 3800 Euros pour la plus
petite et 4000 Euros pour la plus grande. Un tarif restant, à mon avis, dans la fourchette haute comparativement aux modèles de même gamme présents sur le marché horloger.
Mais il ne faut pas que cela soit un frein à l’achat car cette Concorde reste réellement
qualitative.
Vous vous demandez
peut-être où les trouver ?
Sachez qu’une boutique PEQUIGNET a ouvert
ses portes au 60 rue de Rennes dans le célèbre quartier du 6e
arrondissement parisien. Vous trouverez à coup sûr le modèle que vous
souhaiterez essayer. Pour celles et ceux qui préfèrent les AD, vous aurez
également l’embarras du choix car la marque est distribuée un peu partout dans
l’hexagone.
Alors n’hésitez
pas à pousser la porte pour un essai qui ne manquera pas de vous surprendre et
de vous rappeler qu’en France, nous aussi nous savons faire de belles
choses !
Article publié par
Nath
Très belle revue, complete et détaillée. Bravo Nath et Gegé .
RépondreSupprimerGrand merci ! Nous sommes contents de voir que notre article vous a plu.
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